Les 13 raisons qui nous éloignent de nos objectifs

Il est compliqué d’atteindre nos objectifs mais il est encore plus difficile de comprendre pourquoi. Je vous livre mes 10 clés qui, si elles sont respectés, rendre les objectifs plus atteignables.

1)      Ce n’est pas notre objectif

 

Ça peut paraître bête comme ça, mais c’est relativement évident, certains objectifs que nous nous fixons ne nous appartiennent pas ou du moins, nous ne nous les approprions pas. Généralement ceux-ci sont identifiables puisqu’ils commencent par « il faut », plus rarement par « je dois ». Le simple fait de dire : « Je vais » permet de se mettre dans la bonne dynamique.

2)      L’envie d’être et la volonté de devenir.

 

La confusion est facile à faire. Elle se joue sur la nuance entre j’aimerais et je voudrais. « J’aimerais » laisse sous-entendre qu’atteindre l’objectif dépendrait en totalité ou en partie du hasard, ce qui dans l’absolu est vrai. Mais pour diminuer cette part de hasard et la réduire au strict minimum, mieux vaut se mettre face à un « Je veux ». C’est ce que j’appelle la volonté de devenir. Si un objectif répond à cette volonté de devenir, alors il a plus de chance d’aboutir.

3)      Bannir les objectifs PQ

 

Là encore, ce n’est pas toujours évident. J’aimerais perdre du poids avant l’été est un objectif bien plus inaccessible que je veux perdre 5 kilos. Déjà en rapport avec le point numéro deux, mais aussi parce que s’il n’existe aucun moyen précis et fiable de mesurer la réussite de l’objectif, il est difficile de l’atteindre. Un objectif PQ (Pas qualifiable) est à jeter à la poubelle.

4)      L’objectif n’est pas divisé en sous objectif

 

Pour reprendre l’exemple de la perte de poids avant l’été. Si les trois premiers points sont respectés, l’objectif sera plus facile à atteindre, mais il le sera encore plus s’il est divisé en étape réalistes. Par exemple, on est au mois de janvier. Plutôt que de se dire : Je veux faire 6 kilos de moins au mois de juin, il vaut mieux se dire : Je veux perdre un kilo par mois et le stabiliser. 

5) L’objectif est uniquement basé sur le résultat

On y vient. Rien n’est plus dévalorisant que de se retrouver face à un objectif que l’on n’est pas parvenu à atteindre. C’est souvent le cas lorsque l’on s’est fixé uniquement un objectif de résultat. Le mieux est d’associer à cet objectif de résultat des objectifs de moyens. La question à se poser est : « Comment je je fais pour atteindre mon objectif ». Par exemple : Je veux perdre du poids pour l’été = Résultat. Je cours 2 fois par semaines pendant 45 minute = Moyen. Je mange plus équilibré = Moyen. Je prends le vélo dès que possible pour me déplacer = Moyen. Dans la réalité il faut détailler encore plus les objectifs de moyen, mais vous avez compris l’idée. L’avantage est que, si la perte de poids n’est pas satisfaisante, les autres objectifs viendront compenser la frustration s’ils ont été mis en place.

6)      L’objectif n’est pas en lien avec des valeurs fortes

 

C’est une chose généralement oubliée parce que le terme valeur est encore une notion floue pour la majeure partie du monde. Pourtant, un objectif qui répond à une valeur forte pour soi est plus facile à atteindre. Changer son alimentation par exemple, est plus accessible si vivre sainement est l’une de valeurs qui vous porte. Il faut donc s’intéresser à faire ce lien. Cela revient à se demander « Pour quoi » en deux mots, et non « pourquoi ».

7)      L’objectif est contre nos valeurs

 

Dans la logique du point précédent, lorsqu’un objectif est contraire à nos valeurs, il est quasiment impossible de l’atteindre. Être commercial et s’engager dans une course au chiffre d’affaire quand on est en révolte contre le capitalisme va à l’encontre de sa vision du monde. C’est non pas voué à l’échec, mais voué à la frustration. Et c’est cette frustration qui vient rendre difficile l’accomplissement des objectifs.

8) L’objectif est une protection de l’égo

La préparation mentale m’a appris deux choses… Un objectif trop facile à atteindre est une protection de l’égo car elle permet de réussir quoi qu’il arrive. Un objectif impossible à atteindre est une protection de l’égo parce qu’il permet de se dire : j’aurais pu tout tenter, j’y serais jamais arriver. Un bon objectif est difficile mais atteignable. A travailler avec la plus grande objectivité donc.

9)      L’objectif doit être simple

 

Il faut comprendre simple, dans le sens « non multiple ». Pour le dire différemment, on ne peut pas courir plusieurs lièvres à la foi. Les ToDos pleines d’objectifs sont des nids à frustration. Elles empêchent de focaliser sur une tâche en particulier. Le fait de ne rien voir avancer entraine automatiquement une démotivation. Il faut que je fasse ceci, cela, et encore ça, est trop compliqué. Commençons par faire ceci, puis cela, et enfin on verra le ça.

10)      L’objectif doit être dépendant de soi

 

Un objectif ne peut être dépendant que de soi. On ne peut avoir pour objectif que notre conjoint(e) change d’une manière ou d’une autre par exemple. Le seul que l’on peut avoir dans cette situation serait de réussir à nous adapter à la situation. Si l’objectif dépend de plusieurs personnes, il faut s’assurer que chaque participant à une partie qui dépend de lui et que l’on est tous d’accord avec la direction générale qui est prise. Cela s’appelle de la cohésion d’équipe.

11)      Il faut s’en souvenir

 

Là encore ça peut paraître évident mais il n’est pas rare de perdre un objectif de vue. Il faut donc avoir un moyen de se rappeler non seulement de l’objectif, mais aussi de la raison pour laquelle son accomplissement est important. Il faut aussi garder à l’œil la ou les échéances et mesurer l’avancement conformément au point numéro quatre. Je précise de suite qu’un post-it sur un frigo fera l’affaire jusqu’à ce qu’il fasse partie du décor. Une méthode que j’ai apprise et qui marche, c’est demander à la personne qui partage notre vie de déplacer de temps le dit post it, de manière à ce qu’il nous surprenne régulièrement.

12)   Partagé avec d’autres

 

Une des sources de motivation en vue de l’accomplissement d’un objectif est de partager avec d’autre son ambition. Ceci agit comme une promesse que l’on se fait non plus seulement à soi, mais aussi aux autres, ce qui permet, en plus, de trouver du réconfort lorsque les étapes se font difficiles ou de faire marcher l’orgueil. J’ai dis à tout le monde que je sauterais en parachute, je préfère le faire que de devoir expliqué pourquoi j’ai eu peur à la dernière minute.

13) L’objectif n’est pas découpé en trois temps

Court Terme, Moyen Terme, Long Terme… C’est pas plus difficile que ça. Au delà du découpage en étape, il faut trois temps de passage pour l’objectif puisse faire du sens.

Exemple final

Je veux perdre 9 kilos d’ici un an, soit 3 kilos par trimestres plus 1 trimestre pour me stabiliser. Je veux perdre du poids parce que je veux être capable de faire du sport avec mes enfants quand ils seront grand. Pour ça, je commence par arrêter le sucre, Dans un mois, je fais 30 abdos tous les matins, et je cours une fois par semaine d’ici deux mois. Et pour couronner le tout, j’annonce à ma soeur que dans un an, j’aurais besoin d’elle pour aller refaire ma garde robe.

Vous voilà maintenant paré pour atteindre vos objectifs. Et si vous n’y arrivez pas encore, je peux vous y aider.

Partagez cet article ?

Partager sur facebook
Facebook
Partager sur twitter
Twitter
Partager sur linkedin
Linkdin
Partager sur pinterest
Pinterest

Laissez un commentaire